Un peu d' HISTOIRE
LES PREMIERES TRACES
L’oppidum des Encourdoules (*), qui se situe à peu près au nord-est de la ville actuelle, était occupé déjà environ 200 ans avant Jésus-Christ par une tribu celto-ligure, sans doute des Décéates, qui avait établi un village entouré de remparts, dont on a retrouvé les vestiges.
LE VILLAGE SOUS DOMINATION ROMAINE
Puis, les Romains ont conquis le territoire, qu’ils ont appelé Provincia romana, d’où le nom de Provence, et se sont eux aussi établis aux Encourdoules et agrandi le village hors des remparts, puisque la paix régnait alors dans le pays : la Pax romana.
A la lumière des dernières fouilles archéologiques réalisées par le C.N.R.S. en 1999, on sait que le village romain situé à l’emplacement actuel des Encourdoules était un « Pagus », qui désignait une circonscription territoriale rurale, et portait le nom de CANTABENSIS. Mais beaucoup reste encore à découvrir sur ce lointain passé. Les campagnes de fouilles sont actuellement programmées sur plusieurs années et aboutiront à l’aménagement d’un site pouvant être ouvert au public.
Suivant le tracé de l’ancien chemin ligure, on retrouve le tracé de la voie Julia-Augusta aux Pertuades, aux Encourdoules, aux Impiniers, au gué du Pas d’Estrech sur la Siagne, etc… jusqu’à Fréjus.
Vers le V eme siècle, toute trace d’habitation a disparu, et l’on peut faire beaucoup de suppositions, mais rien de certain ne peut être avancé jusqu’à ce jour.
LE VILLAGE DETENU PAR LE MONASTERE DE LERINS
Puis, les Romains ont conquis le territoire, qu’ils ont appelé Provincia romana, d’où le nom de Provence, et se sont eux aussi établis aux Encourdoules et agrandi le village hors des remparts, puisque la paix régnait alors dans le pays : la Pax romana.
A la lumière des dernières fouilles archéologiques réalisées par le C.N.R.S. en 1999, on sait que le village romain situé à l’emplacement actuel des Encourdoules était un « Pagus », qui désignait une circonscription territoriale rurale, et portait le nom de CANTABENSIS. Mais beaucoup reste encore à découvrir sur ce lointain passé. Les campagnes de fouilles sont actuellement programmées sur plusieurs années et aboutiront à l’aménagement d’un site pouvant être ouvert au public.
Suivant le tracé de l’ancien chemin ligure, on retrouve le tracé de la voie Julia-Augusta aux Pertuades, aux Encourdoules, aux Impiniers, au gué du Pas d’Estrech sur la Siagne, etc… jusqu’à Fréjus.
Vers le V eme siècle, toute trace d’habitation a disparu, et l’on peut faire beaucoup de suppositions, mais rien de certain ne peut être avancé jusqu’à ce jour.
LA CONSTRUCTION DE L’ACTUELLE "VIEILLE VILLE"
En 1501, le 20 avril, Dom Raynier Lascaris, prieur de Lérins, et seigneur de Vallauris, donne à emphytéose perpétuelle l’ensemble du territoire à des familles originaires de son Comté de Vintimille, ainsi qu’à « d’autres hommes voulant habiter audit lieu de Vallauris ». Il impose un plan pour la reconstruction du village. C’est l’origine du « Castrum » appelé aujourd’hui « vieille ville ». Signalons que dans cet acte d’habitation, il est déjà fait mention de la poterie de Vallauris, ainsi que de la verrerie : « …le dit Seigneur Prieur … s’est réservé la lesde ou gabelle… de tous les vases de terre et de verre … qui seront mis en vente au dit terroir de Vallauris ».
Au fil des ans, une vie municipale s’organisera et évoluera, ainsi jusqu’en 1787 date de la sécularisation du Monastère de Lérins. Quelques exemples de l’évolution de la démographie : en 1540, il y avait 98 maisons ; en1608, 200 maisons ; en 1698, 300 maisons habitées pour 367 chefs de famille ; en 1765, 293 maisons habitées et 1309 habitants.
A la veille de la Révolution, on peut donc se représenter le village à peu près tel qu’il est encore aujourd’hui. Petit à petit, il s’étendra vers le centre ville actuel.